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Sarafianos Panagiotis

Date de naissance: 01-01-1919
Date de la mort: 01-01-1968
œuvres 1

BIOGRAPHIE

Il est né à Lamia, en 1919 et est mort à Athènes en 1968.

Il est fils d’un hagiographe, il a étudié la peinture à l’Ecole Supérieure des Beaux-arts d’Athènes (1940-1945). Il a vécu et travaillé en Italie (1956-1959) où il a été enseigné la fresque et la céramique à l'Istituto d'Arte à Rome. Après son retour en Grèce, il a travaillé au Musée archéologique, comme un artiste de musée et a participé à des jurys de bourses d'études. Il a fondé l'un des plus célèbres ateliers privés des beaux arts à Athènes, où il a enseigné jusqu'à sa mort. Plusieurs et importants artistes grecs de la jeune génération reconnaissaient qu’avant son admission à ECOLE DES BEAUX ARTS D’ATHÈNES , étaient résolument et positivement influencés par l'enseignement, la personnalité, l'éthique et l’œuvre de l’artiste. Il appartient aux artistes qui, immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, ont contribués à l’éloignement de l'art néohellénique des stéréotypes représentatifs du passé, en suggérant un mode plus autonome des médias artistiques. Son individualité esthétique principale est son script expressionniste, rare pour la Grèce de cette époque. Dans les premières phases de sa peinture il traitait principalement des thèmes anthropocentriques, des portraits de personnes familiers, plus souvent féminins. Ses premières œuvres, dont beaucoup sont des peintures à l'huile, sont incluses dans le climat de la peinture grecque de cette époque, et en partie montrent sa familiarité avec l'esthétique de l’hagiographie. Les formes sont solidement construites, surtout à plein-longueur, simples et expressifs. Au début, le script reste réaliste et bientôt apparaissent les tensions expressionnistes en couleur et en design, dans la mesure où il ya une tendance claire à une approche psychographique des personnages. Progressivement, les formes sont simplifiées, les contours fonctionnent plus autonome et la relation entre la forme et le fond change. Pour le traitement des formes schématisées à un espace artistique plan, met en valeur le liquide contrôlé de la colle, laquelle utilise comme liant de ses couleurs, généralement sur un papier rugueux. Cette technique va prévaloir dans les périodes subséquentes de son œuvre, en déplaçant la peinture à l'huile. Depuis le début des années 60, les éléments les plus expressionnistes s'intensifient. Les thèmes restent anthropocentriques, mais avec des défigurations évidentes excessivement expressives des visages et des corps, que émergent a travers des violents coups de pinceau gestuelles, tout en conservant l’intégrité du design et de synthèse que distingue tous son œuvre. Les contrastes dramatiques de tons clairs et sombres, que mettent en lumière la tragédie des personnages, donnent le ton de cette peinture purement expressionniste. Dans la plupart de ses œuvres domine la couleur noire, ce que n'est pas équivalente à l'absence de lumière ou d'un fond inerte. Même quand le noir occupe la majeure partie de la table, le sens de obscurité est modéré  et parfois réfuté, grâce au dynamisme de l'écriture, au mouvement fort curviligne du coup de pinceau que va changer la première impression pessimiste.

Il a présenté son travail à des expositions individuelles et à des nombreuses expositions collectives. Ses œuvres se trouvent dans EPMAS à la Pinacothèque Municipale de Rhodes, à la collection MIET etc. Il a été membre de l’EETE (Chambre des Beaux-arts de Grèce).