Art Africain
Le terme couvre seulement l'art négro-africain, en particulier les sculptures et les gravures (principalement sur bois) de grandes surfaces près des vallées du Niger et du Congo (l'art égyptien antique et la peinture des Bushmen d'Afrique du Sud sont examinés séparément). En plus c’est nécessaire de distinguer l'art courtisan (en particulier d’Ife et de Bénin), un art naturaliste et festive sur des matériaux durables comme la pierre, terre cuite, bronze, etc. et de l’art souvent abstrait destiné à des cérémonies religieuses que comprend des masques ou des formes ancestrales sculptés en bois (ce dernier type d'art africain est celui qu’a fortement influencé nombreux artistes européens au début du 20ème siècle). Les diverses tribus de l'Afrique ont inspiré tous de croyances similaires. Aux religions animistes d’Afrique l’ «être» est affronté non seulement comme «l'état de vie», mais aussi comme une énergie vitale. Tout ce qui existe a une force vitale ou énergie, et l'homme, s'il comprit bien et s'approche correctement ceux pouvoirs, il pourra les utiliser. Pour assurer cependant la préservation et l'amélioration de l'énergie vitale, chaque individu et chaque tribu, doit, à intervalles réguliers et dans certaines circonstances, d’exécuter certains rites religieux. Les masques et les statues sont utilisés pour la communication avec le monde des esprits, pour le culte des ancêtres et comme une sorte d'amulettes de protection dans le cadre de la «exploitation» directe de l'énergie vitale du monde. L'artiste travaille dans les limites de certains types de contrats, en vue d '«intégrer» à la sculpture un concept associé à la question et de lui donner l'a force dynamique pour la mobilisation nécessaire et la production d’énergie. La reproduction réaliste de son sujet et la production de «belles» formes sont indifférents. La tête de la statue est souvent disproportionnée, en raison de la conviction qu'il est le siège de l'énergie vitale et est donc plus important que le corps. Les figurines africaines sont presque toujours gravées sur un seul tronc d'arbre, en produisant ainsi une tendance à prolonger le corps avec les mains coincées dans les côtés et une sorte de point de vue de performance des caractéristiques (Ashanti, Bakuba, Baluba, Bambara, Baule, Dahomey, Dogon, Fang, Mende, Knock et Yoruba).